Historique

Our Story

1920Louis Girard, cultivateur, crée la scierie qui porte son nom en 1920. La « maison Girard » fonctionne principalement l’hiver lorsque la terre est au repos. Cette période d’entre deux guerres est marquée par des évolutions techniques qui vont permettre de consolider la pratique du métier de scieur avec sa culture, sa presse professionnelle et ses formations. Les journées commencent dès 4h du matin. Le corps de chauffe de la scie est allumé et alimenté en bois jusqu’à l’obtention de la pression de vapeur souhaité. A proximité, le puit sert à alimenter la chaudière en eau. Encore quelques années à patienter pour se libérer de cette production d’énergie, l’électrification rurale est en marche. Louis Girard, entournée de ses 4 ouvriers produits jusqu’à 500 m3 de bois par an.
1920Maurice Girard, fils de Louis prend les rênes de la scierie. Nous manquons de tout durant cet après-guerre et en particulier de bois pour la construction. Nous sommes à l’aube des Trente Glorieuses. Les grandes évolutions techniques bouleversent le fonctionnement de la scierie avec le concours bénéfiques des fabricants de matériel. En 1953, l’entreprise familiale investit dans sa première ligne de sciage à ruban qui fonctionne à l’électricité en remplacement de la machine à vapeur. Aux abords de l’entreprise, ce sont les attelages de chevaux qui sont progressivement remplacés par les engins pour transporter les billes. La production passe à 1500 m3 par an et l’établissement fonctionne à plein temps avec 5 ouvriers.
1920Maurice Girard et son fils Didier partagent leur vie professionnelle. Les trois dernières décennies du Xxeme siècle débute en pleine crise suite au premier choc pétrolier qui signe la fin de la période de reconstruction. Encouragé par les pouvoirs publics et par la création de la filière bois, la scierie modernise l’ensemble de sa chaine de production. En 1978, les portiques électriques d’acheminement des grumes sont dressés et un nouveau pupitre de sciage à commande électrique remplace le précédent. Dans les années 80, la reprise timide de la construction dope le moral des troupes, le premier séchoir est en fonctionnement. Les gains de productivité permettent de produire 3500 m3/an avec un effectif de 7 personnes.
1920Didier Girard reprend le flambeau de la scierie. La décennie 1990 enregistre le troisième choc pétrolier dont la durée sera brève mais suffisante pour ralentir l’activité. Après 1996, la reprise économique aidant, la scierie renoue avec les investissements. Le siècle s’achève avec la tempête de 1999. La course contre la montre qui s’engage doit permettre d’exploiter au plus vite les parcelles endommagées afin de contrer les attaques phytosanitaires. Un pupitre de commande de sciage et un chariot écorseur avec cabines sont installés. Des mécanisations sont rajoutées pour améliorer le cheminement et le transfert du bois et des connexes. La déligneuse numérique laser remplace peu à peu le traditionnel chariot libre. La production est désormais de 6000 m3/an de bois d’oeuvre ou débité sur mesure. Effectif : 8 personnes.
1920 A côté de l’offre historique de bois d’oeuvre, une gamme de produits d’aménagement extérieur conçue en interne est commercialisée. La clientèle historique d’artisans et négociants laisse un peu de place aux aménageurs d’espaces verts, architectes et collectivités. Un bureau d’étude dédié à la conception et à la mise en production d’assemblage en bois est créé. Le numérique se déploie également sur l’ensemble de la chaine de production. La chaîne de contrôle est certifiée PEFC. Des plate-formes de regroupement dédiées au traitement des bois et à la taille numérique des produits en kit sont mises en place.